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250 000 vélos par an et 17 Millions d’investissements : Re-Cycles France, la nouvelle stratégie du Groupe Rebirth
Le 22 novembre, le groupe Rebirth, récent acquéreur de Cycleurope, a arrêté sa stratégie de développement pour le fabricant de vélos renommés tels que Gitane et Peugeot. Cette initiative s’inscrit dans un plan de modernisation de l’outil industriel vieillissant, avec la perspective d’une nouvelle usine qui devrait voir le jour en 2027.
Un tournant pour Cycleurope
Suite à la reprise de Cycleurope et du site de Romilly-sur-Seine (Aube), le groupe Rebirth souhaite redynamiser l’entreprise en s’engageant fermement dans une nouvelle stratégie. Gregory Trebaol, président du groupe Rebirth, souligne que l’entreprise avait de réelles bases commerciales, mais qu’un manque d’investissements avait freiné son développement, notamment à cause de l’ancien propriétaire, le groupe suédois Grimaldi.
Dès lors, Rebirth s’est engagé dans une “stratégie défensive” dans le but de garantir des volumes de production intéressants pour l’avenir. Leur première initiative concrète a été de sécuriser un contrat avec la start-up belge Cowboy, spécialisée dans les vélos électriques connectés. Le groupe s’est engagé à fournir entre 14 000 et 18 000 vélos à assistance électrique par an, ce qui double leur carnet de commandes actuel.
Investissements et perspectives de croissance
Pour soutenir cette croissance, Rebirth a mobilisé des fonds significatifs. L’entreprise a investi presque 10 millions d’euros pour finaliser la reprise de Cycleurope, qui se renomme Re-Cycles France. En 2023, Cycleurope avait réalisé un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros avec seulement 43 employés. L’initiative de Rebirth vise à inverser cette tendance en procédant à des investissements stratégiques et des recrutements.
Parmi les investissements déjà réalisés, une ligne de rayonnage de roues fabriquée par l’ancien partenaire Bikebotix a été mise en place. D’autres acquisitions sont à venir, avec des lignes aériennes d’assemblage qui devraient être opérationnelles au premier semestre de 2025, avec une enveloppe d’un million d’euros prévue.
À long terme, le projet phare de Re-Cycles France est la construction d’une nouvelle usine. Ce site, prévu pour 2027, sera de 25 000 m2, soit plus petit que l’actuel site de 36 000 m2, mais beaucoup plus grand que l’usine existante à Saint-Lo (Manche), qui ne fait que 4 000 m2. Le montant estimé des investissements nécessaires pour cette nouvelle infrastructure varie entre 15 et 17 millions d’euros.
Recrutements à l’horizon
Pour accompagner l’augmentation de la production, Re-Cycles France projette de recruter une trentaine de nouveaux employés d’ici janvier 2025. Valérie Noblet, la responsable des ressources humaines, a indiqué que l’accent serait mis sur le recrutement d’opérateurs de production. Des collaborations avec des structures locales comme la mission locale et l’école de la deuxième chance sont instaurées pour les aider dans leurs recherches.
Gregory Trebaol aspire à produire 250 000 vélos par an, ce qui représenterait environ 10 à 12 % des ventes annuelles de vélos en France. Cette ambition de montée en puissance représente une opportunité considérable pour transformer le marché du vélo en France et renforcer la fabrication locale.
Résumé des points clés :
– Rebirth renomme Cycleurope en Re-Cycles France.
– Une nouvelle usine est prévue pour 2027.
– Un contrat avec Cowboy pour livrer entre 14 000 et 18 000 vélos électriques par an.
– Investissements de près de 10 millions d’euros pour la reprise.
– Recrutement de 30 nouveaux opérateurs de production d’ici janvier 2025.
– Objectif de production de 250 000 vélos par an.
En conclusion, la transformation de Cycleurope vers Re-Cycles France représente une étape majeure pour revitaliser le secteur du vélo en France. Avec des investissements significatifs, une stratégie claire et une volonté de croissance, Rebirth semble être sur la bonne voie pour relancer cette entreprise historique et répondre ainsi à une demande croissante pour des produits de mobilité durable et responsable. Ce projet pourrait également positionner Re-Cycles France comme un acteur incontournable sur le marché des vélos électriques, à une époque où les consommateurs recherchent de plus en plus des alternatives écologiques.
Expert reconnu en développement économique, Benoît possède de nombreuses années d’expérience dans l’accompagnement de projets d’implantation. Sa connaissance approfondie des territoires et des opportunités de subventions fait de lui un atout inestimable pour votre réussite d’implantation.
